C’est là que tout a commencé, au lycée Clément-Marot à Cahors, dans le Lot. J’ai pris l’initiative de me présenter comme candidat au CVL (Conseil de Vie Lycéenne) et j’ai été élu vice-président pour trois années consécutives. J’ai consacré beaucoup de temps et d’énergie à améliorer le cadre de vie scolaire au sein de l’établissement. Je me suis également impliqué dans diverses actions de sensibilisation, telles que la Journée de la femme, le don du sang et le développement durable. Cette expérience a été une opportunité précieuse pour apprendre et m’investir dans des causes qui me tiennent à cœur.

Cette période a eu un profond impact sur moi et a renforcé mes convictions concernant la défense des droits des jeunes, des femmes, la protection de l’environnement et la lutte contre les discriminations. Elle m’a également donné la détermination de poursuivre mon engagement en faveur de la société. Très vite, j’ai compris que seule la politique pouvait réellement permettre de façonner notre avenir.

Lors des grandes réformes de l’Éducation nationale en 2008, je me suis naturellement engagé, avec mes camarades, pour exprimer notre détermination à faire entendre notre voix et à défendre nos droits en matière d’éducation. Ce mouvement étudiant a été un moment clé pour moi : j’ai réalisé l’importance de se battre pour ses convictions et ses valeurs. C’est à ce moment-là que j’ai compris que la politique pouvait être un outil puissant pour améliorer la vie des gens. J’ai alors décidé de m’engager plus activement.

Depuis toujours, une seule motivation me guide : faire en sorte que les citoyens aient une voix dans les débats qui les concernent et les aider à construire un avenir plus juste et solidaire.

Vers la fin de l’année 2006, j’ai rejoint le mouvement Désir d’Avenir, en soutien à Ségolène Royal lors des élections présidentielles. C’était ma première expérience dans une campagne électorale, où j’ai travaillé avec des militants engagés qui sont devenus de véritables amis. Cette première expérience m’a beaucoup appris, notamment à défendre mes idées et les causes portées par la candidate. Elle m’a permis de mieux comprendre et mettre en pratique les principes de la démocratie participative.

J’ai pris conscience de l’importance de la participation citoyenne et de l’impact que chacun peut avoir au sein d’un mouvement politique. Cette période a été décisive pour moi : elle m’a aidé à développer mes compétences en mobilisation et en communication politique.

Grâce à cet engagement, j’ai approfondi des idées essentielles comme l’égalité entre les hommes et les femmes, le rôle des citoyens dans les décisions publiques et la démocratie participative. Cette expérience s’est déroulée au moment de la crise économique de 2008, ce qui a renforcé mon attachement à des valeurs clés, comme la solidarité et l’importance de la construction européenne.

J’ai été militant socialiste de 2008 à 2023, et je suis fier d’avoir fait partie de cette famille politique qui partage mes valeurs et mes principes. Cependant, je m’en suis éloigné après les accords de la NUPES en 2022. Au fil des années, j’ai pris des responsabilités au sein du parti, en devenant membre du bureau fédéral, secrétaire fédéral à la communication, et animateur fédéral du MJS 46 en 2011. Cette expérience a été très enrichissante et m’a permis de renforcer mes convictions tout en défendant les intérêts de la jeunesse.

Mon engagement a toujours été motivé par une passion pour la politique et le désir de faire progresser les choses au bénéfice des citoyens. J’ai travaillé sans relâche pour faire entendre leur voix et défendre les principes du socialisme. Je suis convaincu que, grâce à un travail collectif, nous pouvons construire un avenir meilleur pour tous.

Le 17 juin 2008, j’ai rejoint le PS, répondant à l’appel à l’unité et à l’action lancé par Ségolène Royal et Vincent Peillon. Je savais combien un engagement fort et déterminé des socialistes était nécessaire pour répondre aux attentes des Français, particulièrement dans le contexte de la crise financière et des difficultés qu’elle engendrait. Je voulais participer à l’écriture d’une nouvelle page du socialisme, bâtir un projet adapté au XXIᵉ siècle et ouvrir le parti à plus de diversité.

Je suis profondément attaché à la politique et à un engagement continu. J’ai toujours défendu un Parti socialiste ouvert sur la société, fidèle aux valeurs de la social-démocratie. Depuis 2008, les crises successives ont creusé les inégalités en France, rendant notre action encore plus essentielle.

Je suis convaincu que les élus doivent répondre à ces défis avec force, détermination et audace. Notre mission est de rassembler les Français autour de valeurs communes et de construire une société plus juste et solidaire. Je défends une vision politique ambitieuse : écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays, un socialisme du XXIᵉ siècle, inclusif et populaire.

L’un de mes engagements majeurs est de rendre la politique accessible à tous, notamment aux jeunes qui, trop souvent, se détournent de la vie citoyenne. Je veux inventer de nouvelles formes de militantisme pour les inclure et les encourager à participer activement à la construction d’un avenir meilleur.

Mon parcours au sein du Parti socialiste s’étend sur une période de 15 ans, de 2008 à 2023, au cours de laquelle j’ai eu l’occasion de m’impliquer activement dans diverses fonctions et responsabilités.

Tout a commencé en juin 2008, lorsque j’ai pris mon engagement initial en tant que mandataire de Ségolène Royal au congrès de Reims. Cette première expérience m’a ouvert les portes du Parti socialiste et m’a permis de contribuer activement à son fonctionnement. Pendant 11 années consécutives, j’ai siégé comme Conseiller fédéral au PS 46, ce qui m’a offert l’opportunité de participer à la vie politique départemental et d’apporter ma contribution à la vision et aux actions du parti.

En 2011, j’ai été élu Animateur fédéral des jeunes socialistes du Lot, où j’ai eu l’occasion de travailler sur la préparation de la campagne présidentielle de François Hollande. Cette période a été marquée par un fort engagement en faveur des valeurs et des idéaux socialistes.

De 2013 à 2018, j’ai occupé le poste de secrétaire fédéral à la communication du PS 46, ce qui m’a permis de jouer un rôle essentiel dans la construction des moyens de communication.

En mars 2018, j’ai été élu animateur fédéral des Jeunes Socialistes du Lot, après 12 ans d’engagement militant au sein de ce mouvement. Mon objectif était de reconstruire un mouvement actif et résolument ancré dans le Parti Socialiste. J’ai travaillé sans relâche pour faire de ce mouvement un espace d’expression pour la jeunesse, un espace ouvert sur la société et sur les partenaires de gauche, moderne et populaire. Mon but était de valoriser la jeunesse dans le débat public, en suivant les principes exprimés par François Mitterrand, selon lesquels la société qui ignore ou opprime la jeunesse a toujours tort.

“Si la jeunesse n’a pas toujours raison,
la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort.”

En juillet 2019, j’ai fêté mes 30 ans, ce qui m’a contraint à démissionner de mes fonctions d’animateur fédéral des Jeunes Socialistes du Lot en vertu de l’article 6 des statuts de ce mouvement, qui stipule que l’adhésion est possible de 15 à 29 ans. Après deux années passées à vivre entre le Lot et le Tarn-et-Garonne, j’ai emménagé à Grisolles pour me rapprocher de mon conjoint. Cette décision a été difficile, mais j’ai continué à m’engager pour les causes qui me tiennent à cœur dans mon nouveau cadre de vie.

Cette période de mon engagement militant restera à jamais gravée dans ma mémoire. J’ai participé à de nombreux combats politiques, certains difficiles, mais qui ont forgé ma personnalité et ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Je n’ai jamais manqué à mes engagements, même dans les moments les plus difficiles.

En décembre 2019, j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure politique. Jusqu’alors, j’avais surtout soutenu d’autres candidats, mais j’ai attendu le bon moment pour me présenter, prenant le temps d’acquérir de l’expérience. La politique, même au niveau municipal, ne s’improvise pas : elle s’apprend. Quand j’ai décidé de porter ma candidature aux élections municipales de Grisolles, j’étais encore peu connu dans le village. En seulement quatre mois, nous avons monté une liste.

Cette étape a marqué un vrai tournant dans mon engagement citoyen : je voulais proposer une vision nouvelle et dynamique pour ma ville. C’est ainsi que j’ai choisi le nom de notre liste : « Réinventons Grisolles ».

Ma candidature n’était pas un hasard ni une décision isolée. Elle s’inscrivait dans une démarche collective, avec une volonté claire de rendre Grisolles plus dynamique et accessible à tous. J’ai eu la chance de recevoir de nombreux soutiens politiques, notamment celui de Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne et première secrétaire fédérale du PS à l’époque, ainsi que celui d’Olivier Faure, premier secrétaire national du PS. Ces soutiens reflétaient la confiance placée dans notre projet et l’espoir que nous incarnions pour l’avenir de la commune.

Malgré les défis de cette élection, notre liste a réussi à mobiliser les habitants autour d’un programme axé sur l’innovation, la transparence et la proximité avec les citoyens. Bien que nous soyons arrivés troisièmes au scrutin, cette campagne a été une expérience très enrichissante. Elle m’a permis d’échanger avec des habitants de tous horizons, de mieux comprendre leurs besoins et les priorités de Grisolles.

Grâce à cette campagne, j’ai eu l’honneur de devenir le plus jeune élu au conseil municipal de Grisolles. Ce mandat représente bien plus qu’une simple responsabilité : c’est une opportunité unique de travailler pour améliorer la qualité de vie de mes concitoyens, défendre des idées progressistes et contribuer au développement de notre territoire.

Cette élection a également renforcé ma conviction que la politique locale, lorsqu’elle est accessible, innovante et inclusive, peut vraiment améliorer la vie des habitants. Mon engagement à Grisolles est guidé par l’envie de construire un avenir où chaque habitant se sent écouté, représenté et pleinement impliqué dans les décisions de la commune.

En août 2020, j’ai cofondé le club Tir Grisollais (ATG) et j’en suis devenu le président. L’objectif du club est de faire découvrir et de permettre aux habitants de Grisolles de pratiquer des activités sportives comme le tir à la sarbacane et le tir à l’arc.

En 2021, nous avons créé une section dédiée à la sarbacane, une discipline originale et accessible à tous, qui aide à améliorer la concentration, la respiration et le renforcement musculaire. Puis, en 2023, nous avons élargi nos activités en ouvrant une section de tir à l’arc, répondant ainsi à une forte demande et poursuivant notre mission de rendre ces sports plus accessibles.

Après quatre ans à la présidence du club, j’ai décidé de passer le relais en juillet 2024, fier du chemin parcouru et des projets réalisés pour développer le club et promouvoir ces disciplines à Grisolles.

En août 2020, j’ai créé et pris en charge l’administration de la page Facebook « Info Grisolles », une plateforme dédiée à renforcer la visibilité des entreprises, associations et initiatives locales de Grisolles. Cette page a pour mission de centraliser et de diffuser les informations importantes, de promouvoir les activités économiques et culturelles, et de favoriser une meilleure communication entre les habitants et les acteurs de la vie locale.

Grâce à cet outil, nous permettons aux structures locales d’accroître leur présence sur les réseaux sociaux et de toucher un public plus large, tout en contribuant à dynamiser la vie de la commune.

En 2021, j’ai assumé les fonctions de secrétaire fédéral à la coordination de la fédération du Parti socialiste du Tarn-et-Garonne, aux côtés de Valérie Rabault, alors première secrétaire fédérale du PS 82. Mon rôle principal était d’assurer la coordination des moyens de la fédération durant les élections régionales et départementales de 2021.

Initialement investi par les militants du PS du Tarn-et-Garonne comme candidat sur le canton de Verdun-sur-Garonne, j’ai finalement choisi de retirer ma candidature pour soutenir Marie-Claude Nègre, privilégiant l’unité et la stratégie collective.

Durant cette période, j’ai dirigé deux campagnes électorales majeures : celle de Carole Delga, pour les élections régionales dans le Tarn-et-Garonne, et celle de Magali Llop et Louis Chevilley, candidats sur le canton Quercy-Aveyron. Ces campagnes ont été particulièrement intenses : en seulement six semaines, nous avons parcouru plus de 8 500 kilomètres, distribué 50 000 tracts, réalisé du porte-à-porte auprès de plus de 2 000 foyers et visité 50 entreprises locales.

En septembre 2021, je me suis présenté à la tête de la fédération, mais je n’ai pas obtenu le nombre de voix nécessaire pour concrétiser ce projet. Depuis, j’ai pris du recul pour laisser la nouvelle équipe fédérale travailler sereinement. Je me suis alors recentré sur mes engagements locaux, notamment mon rôle de conseiller municipal et mes diverses activités associatives.

Je me suis engagé à soutenir la candidature d’Anne Hidalgo lors des élections présidentielles de 2022. Mon engagement de militant socialiste repose sur ma profonde inquiétude face à la menace des extrêmes et sur mon refus des injustices et des inégalités que je constate chaque jour, que ce soit en tant qu’élu, chef d’entreprise ou dirigeant de club sportif.

Je me suis investi en première ligne dans les batailles électorales, convaincu qu’Anne Hidalgo est la personne capable de porter un message fort et d’incarner les espoirs de changement pour construire un monde plus juste.

En tant que Vice-Président de Réinventons Grisolles, je me suis engagé dans une initiative conjointe avec les organisations politiques locales de gauche du canton de Verdun-sur-Garonne et les associations pour organiser une collecte de dons alimentaires et de produits de première nécessité. Cette action est réalisée en partenariat avec l’Alliance Occitanie Ukraine afin d’exprimer notre solidarité avec le peuple ukrainien, notre rejet de la violence militaire, et notre attachement profond à la démocratie et à la paix.

De nombreux points de collecte ont déjà été ouverts pour permettre à chacun de participer à cet élan de solidarité.

J’ai soutenu la candidature de Sylvia Pinel dans la deuxième circonscription du Tarn-et-Garonne aux élections législatives 2022, malgré l’avis contraire de son parti politique. Geoffrey Sapin, ancien numéro 2 de la fédération socialiste et conseiller municipal à Grisolles, a déclaré qu’il était fier de soutenir une personne de valeur qui portait leur territoire, et que ce soutien était une marque d’affection et de reconnaissance pour le travail accompli. Il partage avec Sylvia Pinel la vision d’une gauche républicaine, du progrès social et écologiste, et regrette qu’il n’y ait pas de rassemblement autour de sa candidature.

J’ai été élu président de Réinventons notre territoire, anciennement Réinventons Grisolles, avec une équipe renouvelée : vice-président, secrétaire et trésorier. Le groupe a décidé de changer de nom pour étendre sa dynamique au-delà de la seule commune de Grisolles et accueillir des adhérents de communes limitrophes. Le groupe utilise la démocratie participative comme méthode de décision collective pour répondre à l’urgence écologique localement et concevoir de nouveaux modèles de développement durable.

Cette décision a été mûrement réfléchie et les raisons qui m’ ont conduit sont essentiellement liées aux élections législatives de 2022. Cette période électorale a été pour moi un moment déclencheur et de réflexion. Ma décision est motivée par ce profond désaccord sur la stratégie de la direction nationale et départementale du parti sur les accords électoraux passés avec la NUPES et cette volonté de continuer dans une union qui, à mon sens, ne reflète ni notre façon de fonctionner ni les attentes de nos électeurs. J’ai apporté mon soutien sans réserve à la candidature de Sylvia Pinel, députée sortante et j’assume ce choix. Je reste profondément engagé sur mon territoire en tant qu’élu et Président du mouvement Réinventons Notre territoire. Je reste engagé auprès de Carole Delga dans l’Occitanie en commun et conserve de très bonnes relations avec les élu-e-s socialistes et radicaux de la région Occitanie, du département et de Valérie Rabault députée du Tarn-et-Garonne.